Un Hivernage dans les glaces - Jules Verne - ebook

Un Hivernage dans les glaces ebook

Jules Verne

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Opis

L’un des personnages principaux – Louis Kornbut, capitaine du navire, a vu le navire de détresse des Norvégiens. Il est allé le secourir sur le bateau, mais il a lui-même disparu et l’équipe, ne le trouvant pas, est revenue. Son père, Jean Kornbut, organise une expédition pour sauver son fils, qui finit par le retrouver, ainsi que le navire. Après cela, tout le monde devra subir un hivernage difficile sur le navire.

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Jules Verne

Un Hivernage dans les glaces

Varsovie 2019

Table des matières

I. Le pavillon noir

II. Le projet de Jean Cornbutte

III. Lueur d’espoir

IV. Dans les passes

V. L’île Liverpool

VI. Le tremblement de glaces

VII. Les installations de l’hivernage

VIII. Plan d’explorations

IX. La maison de neige

X. Enterrés vivants

XI. Un nuage de fumée

XII. Retour au navire

XIII. Les deux rivaux

XIV. Détresse

XV. Les ours blancs

XVI. Conclusion

I

le pavillon noir

Le curé de la vieille église de Dunkerque se réveilla à cinq heures, le 12 mai 18.., pour dire, suivant son habitude, la première basse messe à laquelle assistaient quelques pieux pêcheurs.

Vêtu de ses habits sacerdotaux, il allait se rendre à l’autel, quand un homme entra dans la sacristie, joyeux et effaré à la fois. C’était un marin d’une soixantaine d’années, mais encore vigoureux et solide, avec une bonne et honnête figure.

« Monsieur le curé, s’écria-t-il, halte là ! s’il vous plaît.

– Qu’est-ce qui vous prend donc si matin, Jean Cornbutte ? répliqua le curé.

– Ce qui me prend ?... Une fameuse envie de vous sauter au cou, tout de même !

– Eh bien, après la messe à laquelle vous allez assister...

– La messe ! répondit en riant le vieux marin. Vous croyez que vous allez dire votre messe maintenant, et que je vous laisserai faire ?

– Et pourquoi ne dirais-je pas ma messe ? demanda le curé. Expliquez-vous ! Le troisième son a tinté...

– Qu’il ait tinté ou non, répliqua Jean Cornbutte, il en tintera bien d’autres aujourd’hui, monsieur le curé, car vous m’avez promis de bénir de vos propres mains le mariage de mon fils Louis et de ma nièce Marie !

– Il est donc arrivé ? s’écria joyeusement le curé.

– Il ne s’en faut guère, reprit Cornbutte en se frottant les mains. La vigie nous a signalé, au lever du soleil, notre brick, que vous avez baptisé vous-même du beau nom de la Jeune-Hardie !

– Je vous en félicite du fond du cœur, mon vieux Cornbutte, dit le curé en se dépouillant de la chasuble et de l’étole. Je connais vos conventions. Le vicaire va me remplacer, et je me tiendrai à votre disposition pour l’arrivée de votre cher fils.

– Et je vous promets qu’il ne vous fera pas jeûner trop longtemps ! répondit le marin. Les bans ont déjà été publiés par vous-même, et vous n’aurez plus qu’à l’absoudre des péchés qu’on peut commettre entre le ciel et l’eau, dans les mers du Nord. Une fameuse idée que j’ai eue là, de vouloir que la noce se fit le jour même de l’arrivée, et que mon fils Louis ne quittât son brick que pour se rendre à l’église !

– Allez donc tout disposer, Cornbutte.

– J’y cours, monsieur le curé. À bientôt !

Le marin revint à grands pas à sa maison, située sur le quai du port marchand, et d’où l’on apercevait la mer du Nord, ce dont il se montrait si fier.

Jean Cornbutte avait amassé quelque bien dans son état. Après avoir longtemps commandé les navires d’un riche armateur du Havre, il se fixa dans sa ville natale, où il fit construire, pour son propre compte, le brick la Jeune-Hardie. Plusieurs voyages dans le Nord réussirent, et le navire trouva toujours à vendre à bon prix ses chargements de bois, de fer et de goudron. Jean Cornbutte en céda alors le commandement à son fils Louis, brave marin de trente ans, qui, au dire de tous les capitaines caboteurs, était bien le plus vaillant matelot de Dunkerque.

Louis Cornbutte était parti, ayant un grand attachement pour Marie, la nièce de son père, qui trouvait bien longs les jours de l’absence. Marie avait vingt ans à peine. C’était une belle Flamande, avec quelques gouttes de sang hollandais dans les veines. Sa mère l’avait confiée, en mourant, à son frère Jean Cornbutte. Aussi, ce brave marin l’aimait comme sa propre fille, et voyait dans l’union projetée une source de vrai et durable bonheur.

L’arrivée du brick, signalé au large des passes, terminait une importante opération commerciale dont Jean Cornbutte attendait gros profit. La Jeune-Hardie, partie depuis trois mois, revenait en dernier lieu de Bodoë, sur la côte occidentale de la Norwége, et elle avait opéré rapidement son voyage.

En rentrant au logis, Jean Cornbutte trouva toute la maison sur pied. Marie, le front radieux, revêtait ses habillements de mariée.

« Pourvu que le brick n’arrive pas avant nous ! disait-elle.

– Hâte-toi, petite, répondit Jean Cornbutte, car les vents viennent du nord, et la Jeune-Hardie file bien, quand elle file grand largue !

– Nos amis sont-ils prévenus, mon oncle ? demanda Marie.

– Ils sont prévenus !

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